Le social publishing pourrait transformer la manière dont les éditeurs monétisent leurs vastes communautés sur les réseaux sociaux.
Récemment introduite par Publicis Media, cette approche permet aux marques médias de diffuser des publicités via leurs propres plateformes, comme Facebook, Instagram ou TikTok. Cette méthode offre une solution efficace pour les annonceurs et une nouvelle source de revenus pour les éditeurs.
Le concept est simple : au lieu que les annonceurs publient directement leurs contenus publicitaires, ce sont des marques médias reconnues, telles que Elle ou Autoplus, qui le font à leur place. Les premières campagnes menées montrent des résultats impressionnants, avec des taux de clics doublés et des coûts par clic réduits de moitié par rapport aux campagnes classiques.
Cette stratégie ne se contente pas d’améliorer les performances publicitaires, elle répond aussi à une préoccupation majeure des annonceurs : la brand safety. En utilisant les marques médias comme vecteurs de diffusion, les annonceurs s’assurent que leurs publicités apparaissent dans des environnements qualitatifs et sécurisés, ce qui est crucial pour maintenir l’intégrité de leur image, notamment pour les marques de luxe.
En outre, le social publishing introduit un modèle économique avantageux pour les éditeurs. En effet, 15 % des investissements publicitaires réalisés via cette approche sont reversés aux marques médias. Ce reversement représente une nouvelle source de revenus significative pour les éditeurs, leur permettant de capitaliser sur leurs communautés en ligne tout en offrant aux annonceurs une meilleure visibilité et performance.
Le modèle a déjà attiré plusieurs grands groupes médias, dont CMI, TF1, et Le Groupe Figaro, et des discussions sont en cours avec d’autres acteurs majeurs comme Le Monde et Les Échos. Cette adoption croissante indique que le social publishing pourrait rapidement devenir une norme dans l’industrie publicitaire.
